Rencontre avec soi

confiance en soi

Pour aller à soi, la rencontre à effectuer avec soi doit être POSITIVE, avec toujours, une AUTHENTICITÉ, une CONGRUENCE et une VÉRITÉ par rapport à soi-même, en s’affirmant de façon aisée, sereine et naturelle dans la certitude de pouvoir agir pour satisfaire ses besoins, ses aspirations et pour réaliser ses projets 


 « Un nain qui a une bonne image de lui-même triomphera d’un colosse mal dans sa peau »


La Sophrologie dans sa méthode propose de développer, de renforcer trois qualités* nécessaires au développement de l’être dans sa totalité   :

- la confiance en soi
- l’harmonie physique et mentale
- la capacité d’enthousiasme, d’espoir et d’optimisme


*qualité : dans le sens de disposition heureuse , de propriété , de manière d’être

En activant systématiquement ces trois qualités de base, lors du travail sophrologique , nous renforçons la conviction d’avoir la possibilité d’exprimer aisément et clairement (donc sans détour et sans gène) nos idées, nos opinions, nos sentiments, nos demandes, nos souhaits, nos volontés … en nous sentant en accord avec nous-mêmes et avec ceux à qui nous les exprimons. 

L’on développe ainsi un sentiment (la confiance en soi) et une opinion (l’estime de soi) positifs, justes et lucides à l’égard de son être. De cette façon proactrive l’on devient l’acteur de son être dans une relation interactive positive avec les autres. 
L’activation systématique de ces trois qualités augmente notre sentiment de valeur, de grandeur, d’utilité, d’appréciation de la vie, et nous permet d’avancer dans l’existence avec assurance et détermination. 

« En conclusion, ces trois qualités à activer que sont la CONFIANCE EN SOI, l’HARMONIE 
PHYSIQUE ET MENTALE, et la CAPACITE D’ENTHOUSIASME, D’ESPOIR ET D’OPTIMISME constituent l’ensemble de nos forces conscientes nous aidant à réaliser (donc 
à pouvoir faire les choses) et à nous réaliser (donc à pouvoir nous accomplir). Ces trois qualités, intégrées dans le travail sophrologique caycédien renforcent le sentiment d’exister » (P. Guirchoun, Congrès "Psychologie et Environnement" , 1982) : 

  •  Etre confiant, c’est se reconnaître fort (pas supérieur aux autres mais résolument unique et différent), reconnu, accepté, apprécié, aimé, autonome, digne, libre et responsable.

  •  Se sentir en harmonie physique et mentale, c’est se sentir dans ce plein accord entre soi et soi (pas seul à seul avec soi, mais dans et avec son environnement), permettant d’avancer sereinement sur ce chemin vers soi et sur ce chemin vers les autres. 

  •  Évoluer dans l’existence avec enthousiasme, espoir et optimisme, non pas avec une espérance béate ou naïve mais une attente intentionnelle à la fois sereine et joyeuse d’un futur pour lequel nous avons la conviction de vivre le plus positivement possible. L’optimisme, en envisageant positivement l’avenir avec un espoir confiant, permet de s’engager dans l’existence avec la certitude réaliste de posséder les aptitudes nécessaires à la réussite de soi et à la réussite de ses actions quelles que soient les issues et épreuves à rencontrer avec la certitude que celles-ci n’ébranleront nullement l’estime de soi. 

C’est pour ces raisons que tout au long des séances sophrologique , le Sophrologue invite le sophronisant  à apprendre à reconnaître et à asseoir ses bons côtés, à apprécier ses qualités et attributs positifs, à mettre en relief ses points forts, ses talents, à mettre en avant ses atouts, à souligner ses mérites, à mettre l’accent sur son efficacité personnelle et ses performances, à renforcer ses aptitudes, à valoriser ses compétences, à enrichir ses acquis, à développer ses capacités, à aller de l’avant avec force, assurance et détermination, à mettre en valeur ses progrès et réussites … à croire en lui et en son devenir, car, comme le pense AUVENARGUES ² , dont la position philosophique a toujours été de faire confiance à 
l’homme et de vanter le mérite des sentiments, « le sentiment de nos forces les augmente » (dans Introduction à la connaissance de l’esprit humain, 1746). 
En attendant que le sophronisant acquiert pleinement ces forces, le Sophrologue va lui proposer, dans un premier temps, un travail d’entraînement réductif (réduire le négatif, c’est le mettre temporairement à l’écart, le temps de développer les forces nécessaires à sa résolution). Et l’action d’activer systématiquement au cours de cet entraînement les trois qualités de base que sont la confiance en soi, l’harmonie physique et mentale et la capacité d’enthousiasme, d’espoir et d’optimisme, est en elle-même une action réductive. Action qui se poursuivra tout au long de la cure sophrologique. 

Dr Pierre GUIRCHOUN 

Symposium international de Sophrologie Caycedienne 12/2010 Barcelone

² VAUVENARGUES (1715-1747) l’optimiste s’est opposé aux idées de LA ROCHEFOUCAULD (1613-1680) le pessimiste (bien que pour ce dernier, c’est l’amour de soi qui est le mobile universel de notre conduite (" l’amour-propre ").